mardi 25 octobre 2011

Premier rassemblement Pékin-Paris-Londres 2012, le 22 octobre 2011.


Château de La Motte à Louchy près de St Pourçain

Le plus dur a peut-être été d’arriver à St Pourçain, la route fut longue et pénible après une journée de travail et elle a failli se terminer au fossé après un assoupissement… Heureusement, au final, j’y étais et même bien avant l’heure ce qui n’est pas forcément fréquent chez moi d’après mes amis, de mauvaises langues assurément…

Un grand gaillard, du cru local je crois, m’a accueilli chaleureusement : « Ah !!! Un jeune… » Cela faisait des lustres que l’on n’avait pas été aussi élogieux à mon encontre. Il est vrai que j’ai le demi-siècle depuis peu, enfin, depuis peu d’années… Toujours est-il, un bon point pour lui.
 

Un bonjour à Michel, « le big boss », et son épouse Odile, les seules personnes que je connaisse à priori, suite à notre rencontre pendant la semaine fédérale de Flers. Un petit café et ensuite c’est parti pour ce qui s’apparente à un « parcours du combattant », du docteur à Monica, rien que le prénom, on a envie de s’inscrire à l’expédition, de la constitution de « couples », où Michel note habillement mais discrètement des « R » pour ronfleurs (pour ma part, je me suis pacsé avec Philippe), à l’habillage où nous mettons presque à nue notre anatomie pour les essayages devant un parterre de dames volontaires, sans oublier le passage obligé devant notre président Dominique pour la signature du contrat de moralité, l’occasion pour moi d’évoquer avec lui BRM 200 de l’Hermitage (35), diagonales et Paris-Brest-Paris 2011, mais tout ceci est déjà bien loin…

Le timing est serré, rythmé mais respecté, j’appréhende de me faire décrocher… Assemblée, tout le monde est regroupé l’espace d’un moment. Cela fait quand même du monde mine de rien…Mes voisins de table à gauche sont jeunes, sans aucun doute, Belges, je l’apprendrais plus tard, et discrets. Ceux de droite par contre, même s’ils sont de l’Est, sont plus loquaces et tout aussi sympathiques et plutôt dans mes âges. « Qu’est-ce qu’il a dit ? » « Je ne sais pas, je n’ai pas entendu… » « Qu’est-ce qu’il y a d’écrit ? »… Rassurez-vous, la solidarité jouant déjà à fond, on y est arrivé…

Apéro…Ah !!! J’aperçois des connaissances d’Ille et Vilaine, Patrick, participant (je l’apprends), et sa charmante épouse Catherine qui nous accompagnera le 1er mois de l’expédition. Repas. C’est encore un moment convivial comme je les aime, je me retrouve non loin de mes acolytes de l’Est, Marc entre autre, qui se dévoile un peu avec son « press-book » très impressionnant. Il a déjà voyagé de long en large et à travers le monde, notre périple doit représenter pour lui du « pipi de chat ». A côté de lui, j’ai l’impression avec mon voisin Pierre, de n’avoir été chercher qu’une baguette de pain à vélo chez mon boulanger…
 

Les participants au prochain PPL-2012.


Après-midi, on remet le parcours des ateliers pour les retardataires, moi par exemple, il est vrai que je discute beaucoup mais je me suis repris à quatre fois pour remplir correctement les formulaires de visas de Monica. Nouvelle assemblée, puis départ pour St Loup pour la prise du paquetage et du vélo, ce que tout le monde attend avec impatience.
 

Sur place, je suis une nouvelle fois dans les derniers. Les vélos sont beaux, de mon avis. Je suis un peu déçu de ne pas avoir de guidon plat, j’ai eu le tort de communiquer mes choix en deux temps. On me renvoie dans mes 22 un peu sèchement, tant pis, je me débrouillerai… Le sac de voyage, lui, paraît très petit au regard des 5 mois de voyage et des vêtements que je comptais prendre…ça ne va pas être facile… mais tout le monde est à égalité. J’apprends avant de partir de la base de St Loup que Sylvie s’est décidée. Elle sera de l’expédition, nous serons donc 8 participants d’Ille et Vilaine.

Voilà, c’est fini, je suis en règle, j’ai tout fait, du moins je le pense. Je suis fatigué, je ne repartirai que le lendemain midi, après la finale de rugby, France - Nouvelle-Zélande. Le club local, je ne savais pas que l’on jouait au ballon ovale à St Pourçain, a investi le château, il organise un loto l’après-midi et se chauffe devant l’écran et pas que devant l’écran si vous voyez ce que je veux dire… Du côté de Vichy, ça ne marche pas qu’à l’eau… Au fait, on a perdu mais on a été héroïque…

Michel HERVE, n° 42 de l’expédition.